Les micro-organismes du compost sont invisibles à l’oeil nu au niveau cellulaire, car leur taille est de l’ordre du micron (millième de millimètre). Par contre, leur macrostructure filamenteuse peuvent être visible.

Les bactéries

De tailles (de l’ordre de quelques microns) et de formes variables (souvent filamenteuses). Elles sont toujours présentes dans la masse des déchets organiques dès le début du processus. Elles restent actives durant tout le compostage et en particulier à température élevée. Elles se multiplient très rapidement. Cette multiplication rapide et en grand nombre d’espèces différentes permet l’utilisation de résidus organiques “tout venant”.

Une fois la température de 55-60°C atteinte, elle seront détruites par les processus physiques/biochimiques qu’elles ont elle mêmes induits… Elle réapparaissent ensuite lorsque la température diminuera voir par ici.

Les champignons

Plus grands que les bactéries, quelques microns à quelques millimètres, ils sont également présents en abondance dans le compost. Ils sont présents sous la forme de mycélium (filaments souvent blancs).

Ils agissent surtout sur les matières qui résistent aux bactéries, principalement les matières composées de celluloses. Ils ont donc un rôle capital. Les champignons ne résistent pas à des températures supérieures à 50°C; ce qui explique qu’on les retrouve plus particulièrement en périphérie du compost. On peut voir apparaître à la surface du compost des champignons macroscopiques, mais ceux-ci ne sont que la manifestation externe du mycélium microscopique se trouvant à l’intérieur du compost.

Les champignons sont également les seuls à encore pouvoir travailler dans un compost plus sec, là ou les autres ont abandonné la partie…

Les actinomycètes

Egalement très présents dans le compost, les filaments ont quelques microns. Ce sont en fait des bactéries filamenteuses évoluées, qui sont devenus commensales ou symbiotes. Ils agissent plus tardivement que ces bactéries et les champignons et se multiplient moins rapidement. Les actinomycètes sont actifs dans les derniers stades du compostage. Ils se sont spécialisés afin de s’attaquer aux structures plus résistantes comme la cellulose, l’hémicellulose et la lignine (constituants du bois notamment).

A côté de ces trois types de micro-organismes, on retrouve également dans le compost, des algues, des virus, des protozoaires,…

Comment çà marche ?

En théorie, quel est le processus ‘naturel’ du compostage ?
On vous explique çà ici…

Le bebêtes du compost

Petits ou gros, ce sont eux les véritables acteurs du compost !

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Les paramètres physico-chimiques

Température, pH,…, on vous dit tout et avec des schémas !